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VIDA SÍ, MINA NO

La lutte contre la concession minière dans les communautés de Yanamayo et Qelqanqa

Depuis 2 ans, nous soutenons les Inkas Vivants, avec la « central de Ronda campesina », organisation paysanne, contre une concession minière Aurora2 qui menace 13 communautés indigènes de Yanamayo et Qelqanqa, dans leur territoire ancestral.

Une grande marche pacifique « Oui à la vie, non à la mine », précédée d’une conférence de presse.

Le Ministère de la Culture est venu pour expliquer les droits des communautés.

Une autre formation est prévue au sujet de la convention 169 de l’OIT, qui reconnaît mondialement les droits « consuétudinaires » des peuples originaires. Tout en rappelant que les Droits humains s’appliquent à toute personne, cette convention reconnaît les particularités culturelles des peuples et des communautés en matière de droits et donc, dans ce cas-ci, leur relation particulière avec la terre et le territoire.

La rencontre entre l'entreprise de la concession minière avec les communautés concernant la consultation préalable  n’a pas encore eu lieu. Ce moment important – qui est une exigence légale – permettra aux communautés d’exprimer leur refus catégorique de la mine.

L'exploitation minière empoisonnerait les eaux des 3 vallées, elle polluerait l’environnement où vivent ces 6000 personnes, où elles cultivent, élèvent 17.000 alpacas et moutons et accueillent les touristes nationaux et étrangers.  

Le respect de l’équilibre naturel est essentiel dans la culture des peuples originaires. Si l’extraction minière doit abîmer la terre, il faut laisser l’or, l’argent, le lithium, le pétrole dans le sol. C’est une logique opposée à celle des grandes sociétés extractives, américaines, chinoises et autres, qui convoitent le Pérou et, comme partout, soutiennent les gouvernements qui leur sont favorables et aident à la chute de ceux qui s’opposent à leurs projets. 

Notre collaboration avec la Ronda consiste entre autres à récolter des fonds en démarchant auprès de diverses institutions hors du pays.

En effet, les revenus des communautés paysannes ne leur permettent pas de financer l’intervention d’avocats, la géo-référenciation correcte du territoire communautaire concerné, les trajets des délégués pour se coordonner ou se faire entendre, les déplacements en groupe pour alerter les médias. 

L'actualité brulante au Pérou n'est pas sans rapport avec cette thématique.  En effet, nous pensons que les riches ressources minières du pays font partie du problème. Le Pérou est le second producteur de cuivre au monde et les intérêts étrangers pour les riches ressources minières du pays sont bien présents. 

2023 est une année clé en matière de concessions minière et pétrolières: en effet le maintien des concessions est sensée être signée, octroyant des avantages aux compagnies minières étrangères qui ne payent d'ailleurs pas d'impôts. Le président Castillo avait d'ailleurs déclaré qu'il allait y avoir du changement à ce sujet, ce qui n'a pas plu aux élites économiques.

Nous voulons que les entreprises extractivistes étrangères respectent le droit des peuples indigènes et la PACHAMAMA: la vigilance est de mise ! 

Voici une petite vidéo d’une manifestation qui a eu lieu en 2019 : le combat continue !

 

 

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